mardi 30 octobre 2007

Cinnamon rolls: let's cook something Norwegian!



Au programme aujourd'hui, outre un lever "de bonheur" suivi d'une mandarine et de trois heures de norvégien, d'un pique nique dans la cuisine et de quelques vidéos de Pierre Desproges... au programme mesdames zet mesautres lecteurs : pâtisserie norvégienne ! Avec l'aide précieuse de Disa, notre charmante copine finlandaise très au fait de l'actualité sucrée du grand nord, j'ai créé ces petites merveilles de mes mains agiles et *** (insérez ici un adjectif de votre choix, j'en ai trouvé un déjà, c'est pas mal). Voilà donc tout ça, en images ! Vivement Nowel, que je récidive pour vous initier, en France !

Bon, là, c'est un peu triché, j'ai pas pris de photos de l'étape précédente, à savoir la préparation de la pâte ("dough" en anglais, prononcer "dow" or kind of, un de mes mots préférés je crois). En gros, il faut faire chauffer doucement le lait (0,5 L). On y ajoute ensuite 2 sachets de levure et un peu de farine. On plonge la main la dedans et on touille, on écrase les grumeaux. Pendant ce temps, un complice (prenons Disa, par exemple) ajoute 2 cuillères à café de sel fin, 150 grammes de sucre *touillage* un peu de farine *touillage* 2 œufs, un peu de farine *touillage* 2 cuillères à café de cardamome, de la farine *touillage touillage* et de la farine jusqu'à ce que la "dough" se rassemble en une boule (la recette indique 1,5 kg de farine au total, mais on ne la mesure pas vraiment en fait, on en ajoute jusqu'à obtenir l'aspect souhaité. En l'occurrence, l'aspect est très réussi parait-il !) Et ensuite, on laisse reposer une bonne demi-heure sous un torchon propre, le temps de prendre un cours de géo-sociologie finnoise et de détailler un carte de France... Et donc cette photo, ci-dessus, c'est la pâte-"dough" après sa sieste règlementaire.


Ensuite, on étale assez finement la pâte, "in a square way", soit en forme de carré/rectangle. Next step : tartiner (très) généreusement la pâte de beurre !


Empoigner fermement un pot de cannelle en poudre et saupoudrer la tartine géante (d'où l'intérêt du beurre qui va accrocher tout ça !)


Enfin les finitions : une troisième couche est nécessaire, mais cette fois, c'est du sucre qu'on saupoudre ! (attendez avant de baver, c'est encore mieux après)



La pâte est ensuite roulée (de loin, ça rappelle la bûche de Nowel maison de Maman !) et délicatement découpée en tranches.


Disposés assez espacés sur une plaque de cuisson (habillée de papier sulfurisé dans l'idéal), les cinnamon rolls sont légèrement badigeonnés d'un jaune d'œuf et agrémentés de quelques grains de gros sucre, en attendant que le four finisse de préchauffer : 225°C !


Les rolls doivent rester une toute petite dizaine de minutes au four, le temps de dorer et de gonfler... Le temps pour leur parfum d'envahir tout l'étage, au moment où les invitées de Julie arrivent... "Mmmmmmh ! It smells good Julie !" "Well, actually I'm cooking pastas girls, but at least enjoy the smell !" ^^ Vue la quantité industrielle de "cinnamon rolls", on leur en a laissé pour le dessert !


Justes sortis du four, les cinnamon rolls embaument ! Ils n'auront pas le temps de refroidir beaucoup ! Dimitrina a emporté le sien avant que la dernière fournée soit cuite !


On n'est pas des monstres ! chacun de nos collocs' va pouvoir palper nos cinnamon rolls avec les papilles après que nous avons nargué leurs nez !

C'est un peu long, mais très facile à réaliser, alors promis, cet hiver, Noël aura un arrière goût de Norvège ! Qui réveillonne avec moi ?

mercredi 24 octobre 2007

Somewhere else...




Celle là je la trouve juste jolie...

"Vous l'avez pris où tout ce sable ?" - "C'était là AVANT, Obélix !"



La Norvège, c't'une aut' culture !

Voici quelques clichés difficilement "classables" et qui ne méritent pas non plus un article chacun... Des petits bouts du pittoresque qui est maintenant mon quotidien !



Ceci N'est PAS un ressortissant norvégien ! La Norvège, c'est le pays des Trolls ! (le casque Viking, c'est une autre histoire, j'en ai pas encore croisé de ces gaillards là)



Une maison toute seule sur un ilot artificiel, dans le fjord d'Oslo. Ou peut-être est-ce une église ? Anyway, ça n'enlève rien au côté incongru de cette bâtisse !


Photo floue, certes, mais pittoresque quand même je trouve. Petit cabanon sur la côte, décoré à la mode viking !


Outre l'antenne parabolique, je vous laisse admirer, dans le soleil couchant de 16h30, cette magnifique sculpture ornementale (est-ce bien le mot juste ?) pour cheminée norvégienne. Tiens, ça me fait un super lien avec ma citation Obélixesque de titre, ce sanglier !


Les plus perspicaces auront deviné qu'il s'agit de l'enseigne d'une pharmacie. Si ces mêmes perspicaces avaient par Hazard la moindre idée du lien qui existe, s'il existe, entre une pharmacie et un cygne, merci de me contacter d'urgence. (ahah, pharmacie, urgences... non ? bon.) D'autre part on peut voir les fameuses tuiles vernies, mentionnées dans l'article précédent, au deuxième plan de l'image.


Faut-il interpréter ceci comme un manque manifeste d'imagination de la DDE norvégienne (ou du service chargé de baptiser les rues, quel qu'il soit) ? Il y a bien 2 musées dans cette rue "Vikingskipene" et "Folksmuseet", mais la question qui me taraude est la suivante : comment ont-ils appelé les autres rues où il y a des musées (parce qu'ils n'ont pas eu la présence d'esprit de les mettre tous dans la même non plus !) ? Surtout que c'est pas marrant d'être taraudée.


Pour terminer, voilà un cliché dont je suis consciente qu'il ne présente aucun intérêt. Sinon celui de l'exclusivité mondiale : admirez de tous vos yeux l'intérieur d'un bus des Sporveien osloïtes ! (J'y passe plusieurs heures par semaine - au cas où cette info augmente un peu l'attrait de la photo !)

Voilà, j'ai fini mes bêtises, vous pouvez disposer !

mardi 23 octobre 2007

Il était un petit homme, pirouette cacahuete !



Leur maisons ne sont pas en carton ni leurs escaliers en papier, mais ça vaut le coup d'œil quand même ! Bon, j'ai pas eu de chance au jeu des sept familles, vu que dans la famille "maison norvégienne", j'ai perdu la carte "maison bleue accrochée à la colline", mais je l'ajouterai dès que possible, pour compléter ma collec'.





Petits détails à notifier : Vous pourrez observer l'absence d'appuis de fenêtre dans ces maisons. La belle saison est trop courte pour que des fleurs puissent s'épanouir dehors. Les façades sont en bois peint, ce qui leur donne un aspect très différent des bâtiments en "dur". Les intérieurs sont souvent en bois aussi (cloisons, planchers, plafonds) ce qui leur confère une dimension très chaleureuse. Certaines maisons ont leur toit recouvert de tuiles noires vernies (photo 4). J'en ignore l'exacte explication, mais je suppose (et je m'informerai) que c'est une façon de préserver la toiture du gel et de la neige... Et la végétation sur les toits est peut-être bien une autre solution au problème des précipitations : ça doit fonctionner comme un isolant ! More pictures to come... Autre chose qu'on ne voit pas sur ces photos : un grand nombre de particuliers ont dans leur jardin un étendard, un mât ou un bâton quelconque sur lequel ils hissent le drapeau norvégien. C'est vraiment très courant. Enfin, sur les première photos, on peut voir que le soleil est déjà bien bas... Il était 15h00 seulement !



jeudi 18 octobre 2007

L'été Lapon (ceci n'est pas une chanson de Joe Dassin)

Alors que ça, oui -->


Grand soleil, ciel bleu, on n'a pas pu résister ! Ce midi, hop, pique nique au bord de la mer !

On oublie facilement qu'on est dans une capitale ! Une parenthèse paisible et reposante dans la semaine... Bon, soyons honnêtes, le soleil ne fait pas tout, et il n'est plus question de maillots de bain.



Les températures commencent à baisser sérieusement : le thermomètre a renoncé à afficher des températures au-dessus de 10 degrés.. Le soleil ne monte pas très haut dans le ciel. Il se lève vers 8h00 environ et se couche vers 18h00.

Quand on chasse le naturel...

Voici des toits norvégiens ! Typiques !

Le ski à fond !



Pourquoi ne pratiquer le ski de fond que l'hiver quand il y a de la neige ? Les norvégiens sont tellement mordus qu'ils s'entrainent aussi hors saison ! Voilà le genre d'énergumènes qu'on croise (très vite) sur les routes !

mercredi 17 octobre 2007

C'est pas moi m'sieur j'étais à Holmenkollen ce jour là ! (ou : Prenons de l'altitude)




Petit retour en arrière : nous sommes le samedi 6 octobre 2007, il fait beau, les oiseaux chantent, et Raph et moi avons décidé de prendre le métro de 14h pour aller à Holmenkollen. A 15h15 pétantes, nous sommes sur le pied de guerre et sur le quai de Kringsja, en partance pour Majorstuen où nous attend l'épreuve du changement de quai, ligne 1 direction Frognersteren. Un incident technique et une demie heure plus tard, le ciel a eu le temps de se voiler, mais nous ne renonçons pas à grimper jusqu'à Holmenkollen. Pour les non initiés aux joies de l'observation (voire de la pratique) du saut à ski, il s'agit d'un tremplin très célèbre. Du moins dans le domaine du saut à ski. Construit en 1892, il a été agrandi 18 fois jusqu'en 1982. La tour qui mène à son sommet mesure 60 mètres. Et le dernier chiffre que je citerai sera celui du saut record sur ce tremplin, détenu par Tommy Ingebrigsten (Norvège): 136 mètres. Voilà pour les détails, maintenant, voici quelques images dont chacun est libre d'apprécier la pertinence documentaire.

La tour


Le tremplin : vertigineux !


Mon alibi et moi


Pas si haut que ça !



mercredi 10 octobre 2007

Mary Poppins et consorts (existe en ciel)




Très court message depuis Toulouse (10 jours entre parenthèses) pour vous faire découvrir ce que j'ai moi-même découvert aujourd'hui par l'intermédiaire de ce chevelu en forme de garçon (ou de lutin) qu'est
Louis. "Un rond de danse et de douceur" aurait pu dire Eluard s'il n'avait pas préféré décrire les yeux de sa dulcinée en ces termes chatoyants, mais je m'emporte. Légèreté, fragilité, poésie, absurdité, naïveté, utopie, candeur... Voilà, ça m'a plu. Mesdames et messieurs, pour vous ce soir, Peter Callesen et une illustration de son œuvre (choix extrêmement difficile et peu satisfaisant au final, je vous invite donc à visiter sa galerie virtuelle et multifacetieuce pour mieux mesurer l'ampleur du désastre. Enfin quoi, on n'extrait pas une œuvre de son tout impunément... Bref. Enjoy !)


Cliquez !

vendredi 5 octobre 2007

Devinette



Qui est notre nouveau (mais temporaire) colocataire ? En tous cas il a du charactère !


mercredi 3 octobre 2007

... les invités !




Sigmund (from Norway, merci pour le vin : Pouilly fumé SVP !), Marie, Julie (from Quebec), Dimitrina (from Bulgaria), Hiroshi (from Japan) and Irena (from Bulgaria, she's Dimitrina's sister). Marco (from Slovenia) wasn't here, but he's nice too ! =)


En cuisine...


On se tient chaud, c'est convivial !


Bulgarian Fever ! Dimitrina et son costume spécial "vaisselle" !


Sirko (Dimintrina's boyfriend, from Germany) enjoying the dessert !



Last but not least : échanges culturels ! Démonstration de danse bulgare ! Owned ! (Comme j'ai eu la présence d'esprit de ne pas utiliser mon appareil photo dans le bon sens, je vous suggère d'incliner la tête de 90° vers la gauche... Ou de renoncer à cet exercice ô combien éprouvant. Ou d'infliger une rotation de 90° vers là droite à votre écran d'ordinateur. Quoi que. Plutôt pas.)

"Quand est-ce qu'on mange ?" (Obélix)


Grand jour que ce mercredi 3 octobre puisque nous avions décidé avec Marie d'inviter nos colocataires de tous horizons à un diner français ! C'est la première fois depuis deux mois qu'on s'est retrouvés tous ensemble en même temps dans la cuisine...

C'est pas rien de faire à manger pour presque 10 personnes !

Et pour ce faire ma chère Maïté, il nous faut un French menu. A la carte donc, selon le marché du jour : quiche lorraine, tarte à la tomate pour les végétariens, et gâteau au chocolat !
1. Préparez vous-même la pâte brisée (de préférence en quantité excessive).
2. La quiche lorraine : garnissez le moule de votre pâte, faites vite revenir les lardons avant qu'il ne soit trop tard. Dans un un bol, mélangez des œufs, du lait et de la crème. Etalez les lardons sur votre pâte et recouvrez les du mélange agrémenté de fromage râpé. Déposez le plat dans le four préchauffé (attention, risques de renversement) et laissez cuire !

3. La tarte à la tomate : étalez un couche de moutarde sur la pâte. Disposez les tomates avec élégance et saupoudrez de fromage râpé !

4. Dressez la table
et attendez...

mardi 2 octobre 2007

Tempus fugit


Nathalie mon amour des JMJ, pour le plus grand plaisir des oreilles de la Fanfaraon.


Alors que la pluie battante et ses 6°C essaie de prendre le dessus sur le ciel bleu et ses 12°C, et que le match reste toujours inachevé (ènième manche remportée par le soleil aujourd'hui, alleluia), je passe chaque jour qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il soleille, qu'il tempête de sable, devant ce panneau... Comment résister à l'envie de vous faire partager cette perle du folklore norvégien ?