mercredi 18 août 2010

Alep

Vendredi 6 août. Après notre journée transports en commun à gogo entre Damas et Homs, Homs et le Krak des chevaliers, le Krak et Homs, Homs et Alep (on pourrait qualifier ce dernier trajet de rock'n'roll kitsch et jungle), une grande nuit de sommeil et un petit déjeuner Vache Qui Rit, nous partons à la découverte d'Alep. C'est vendredi, le jour saint. Pas un chat.

En plus, le ramadan se prépare : dans tous les foyers on cuisine en prévision des repas festifs qui commencent à la tombée de la nuit.

Architecture alepine typique. De nombreuses maisons de la vieille ville sont dans un état de grand délabrement.

Un air d'abandon...

Vitrine colorée, au détour d'une rue déserte.

Isolation thermique des balcons : on ferme tout.
La rue k'est à nous

Saurez-vous les reconnaître ?

Et hop, une petite photo de Bachar, ça faisait longtemps !

Les petits pois sont rouges et les taxis sont jaunes.


Samedi 7 août. Nous partons à la découverte des souks. Et des savons. Et de la citadelle. Malgré le sommeil qui nous guette.

Le souk d'Alep : des kilomètres de rues couvertes de voutes.

Et un khan, par-ci, par-là, reconverti en boutique de textiles ou en entrepôt...

Dédale de ruelles du souk


Alors y'a toute une graaaande rue réservée à la boucherie, et particulièrement à la viande de mouton. Odeur garantie et estomac retourné...
En s'éloignant un peu des souks couverts...

... en plein dans le mille ! le pâtissier !

Alooooors... Et bin on va prendre un peu de tout, hein !
Suite de la visite du souk d'Alep : le souk du savon. Le souk du savon d'Alep. Plus il est brun, plus il est vieux, plus il est vieux, plus il est meilleur (ouais). Huile d'olive et essence de laurier, et puis séchage, plusieurs années si possible. Et on frotte, allez !



Un peu plus tard, à la recherche d'un coin d'ombre pour déguster les pâtisseries glanées plus tôt,
nous sommes invitées à entrer dans la maison d'une famille. Grande cour intérieure. Nous sommes invitées à partager leur repas. Marie fait l'interprète et assure que oui oui, nous sommes toutes les 4 mariées. Ca ferait très mauvais genre, autrement, des filles de notre âge qui se baladent toutes seules, et à l'étranger, en plus. Voici Abdou, le perroquet de la famille, qui dit "allah, allah" et qui danse quand le petit garçon chante. Sans blagues.
Bel après-midi, avec cette rencontre et cet accueil chaleureux et sans arrière pensées. La curiosité était réciproque !


La tour de l'horloge by night...

... by day.

Aucun commentaire: