jeudi 29 mai 2008

mercredi 28 mai 2008

Au pays des merveilles

Bouquet final de cette année bien remplie à Oslo, 4 jours pour s'en mettre plein les yeux, objectif Geiranger fjord, en compagnie de Marion.

Alors déjà, escusez moi du peu, mais le fjord de Geiranger compte parmi les merveilles des merveilles du monde classées au patrimoine mondial de l'Unesco (depuis 2005). J'en avais bien quelques souvenirs, mais ces 3 jours sur place nous ont permis de nous imprégner profondément du caractère exceptionnel du site... Il faudrait d'ailleurs songer à inventer de nouveaux superlatifs, chers messieurs de l'académie française, parce que les mots du dico sont usés jusqu'à la trame et bien faibles...

Départ jeudi 22 mai. Voici Jean-Jacques, la voiture gay qui nous a également servi de tente. (ahah)
Après avoir (péniblement) trouvé la sortie du sac de nœuds qu'est Oslo en termes de réseau routier, nous voilà parties sur la route norvégienne, roulant allégrement jusqu'à des 80 km/h autorisés par temps clair, trajectoire rectiligne et trafic light. Les limitations varient souvent de 60 à 80km/h. Après, oula, attention. Encore un produit exclusif de la Norvège : prudence prudence, voire excès de prudence, on sait jamais.

Nuages bas et route trempée pendant quelques kilomètres... une épreuve un peu stressante mais qui sera bientôt récompensée par d'indescriptibles panoramas. En attendant, et comme pour nous faire patienter tout en nous récompensant d'avoir attendu ça pendant 10 mois, on a vu un élan ! Bien placide, il broutait au bord de la route, sereinement. Ils sont fous les élans.


Un peu plus tard, on commence à apercevoir des sommets enneigés, quand les nuages se dispersent un peu (spersent un peu, comprend qui peut).


Illustration de mon laïus sur les limitations de vitesse : route droite, en bon état, bonne visibilité... Au moins on a le temps de profiter du paysage !

Je précise au passage que toutes les photos du trajets ont été prises par Marion alors que je conduisais.

Arrivée sur le grand plateau qui devait nous mener à la route 63, dernière bifurcation avant Geiranger... Route encore fermée car terriblement enneigée ! Plan B : loooong crochet par la vallée voisine, mais totally worth it pour ses paysages.


[Jean-]Jacques à dit : "conduis prudement pendant 577 km dans un paysage incroyable". Amen.





En cliquant sur cette dernière photo pour l'agrandir, et en regardant la crête de la montagne, on distingue un bandeau translucide... un glacier !


Dans la famille Rudolphe le Renne, je voudrais les petits frères ! (clic-clic pour agrandir si vous ne me croyez pas)


Après des kilomètres et des kilomètres de tunnel en tunnel, nous entamons notre crochet pour rejoindre Geiranger par l'itinéraire bis : direction Hellesylt. Premier coup d'œil engageant !





Un lac ou un fjord à chaque virage, il faudrait s'arrêter tous les 3 kilomètres pour tout retenir... Heureusement Marion a acquis de très bons réflexes dans le domaine de la photographie en route !


Un cadre différent nous attend au tournant...

Vers 18h30 nous arrivons à Hellesylt où un car-ferry fait la navette vers Geiranger... Nous embarquons avec Jean-Jacques sur le fameux fjord, tous yeux en alerte et tous objectifs apprêtés...



Le paysage se transforme au fur et à mesure de l'avancée du bateau, un nouveau panorama s'ouvre derrière chaque montagne.


Parmi les multiples cascades du fjord, les Sept Sœurs...


... Et le Prétendant, qui leur fait face et qui dessine une bouteille dans laquelle il noie son chagrin de ne pas pouvoir rejoindre les Sept Sœurs ! (légende authentique, si je puis me permettre cet oxymore, et oui, je me la pète si je veux avec des termes littéraires, c'est mon bling-bling à moi).


Une autre jolie cascade...


En regardant vers les Sept Soeurs, avant de virer de bord direction Geiranger...



Marion dans ses œuvres.


Jeux de lumière...



Marion dans le coffre-lit de Jean-Jacques


Voisine de chambre


A 22h, au camping, vue sur le fjord pour s'endormir ! On est bien au Nord d'Oslo : la nuit ? rupture de stock ma bonne dame, va falloir faire sans ! Bon, ok, il fait légèrement plus sombre entre une heure et deux heures du matin. Mais pas de quoi parler de pénombre quand même !

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Vendredi 23 mai

Après une nuit de sommeil étonnament profond et réparateur (je rappelle qu'on dormait dans une voiture quand même !), nous partons sous un grand soleil et un ciel bien bleu à l'attaque de la route des Aigles, pour voir Geiranger et le fjord d'un peu plus haut.


Un immense bateau de croisière est arrivé tôt le matin...


Chaque lacet grimpé modifie un peu la vue sur le fjord, on se régale à chaque pas !





Toujours plus haut


Et appareil photo dégainé pour ne pas en perdre une miette...



Et c'est parti pour la descente


Pique nique suivi d'une mini sieste au bord de l'eau...


Et on enchaîne avec une balade de l'autre côté du fjord, au ras de l'eau. Rencontre avec des fjordains, race de chevaux norvégienne (comme des bébés poneys, mais en plus petit =)


Les moutons nous guettent, présents partout au long de la route et à Geiranger, on entend leurs cloches tinter de loin en loin, entre les cris des mouettes...


Nouvelle vue sur le fjord, avec ses massifs et typiques bateaux de croisière qui jettent l'ancre pour la journée.


Le printemps à Geiranger, une longueur de retard sur Oslo qui a une longueur de retard sur la France !

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Samedi 24 mai

Première étape, l'église de Geiranger d'où nous découvrons le fjord sous un troisième angle. Les bateaux sont partis la veille au soir, ouf !


Pissenlits pissenlits pissenlits pissenlits pissenlits...



Cueillette


Depuis une mini-plage face à la route des Aigles


Atelier tressage...


Et essayage de rigueur (faut dire qu'on n'avait pas assez d'allergies aux pollens comme ça)


Après midi génialissime : location de kayaks pour 2h de bonheur sur le fjord (et probablement près de 12 km !) Pas d'appareils photo à bord par précaution, mais des sensations exceptionnelles en pagayant et pagayant. Eau salée, limpide et glacée, on se glisse au pied des falaises, ou on se promène en plein milieu du fjord, on pousse encore un peu plus loin, et encore un peu plus loin pour voir le fjord s'ouvrir encore un peu sur de nouveaux panoramas... Difficile de retranscrire cette expérience avec des mots, et même de photos auraient certainement été frustrantes. Expérience fabuleuse qui couronne ce petit séjour qui nous a semblé durer des semaines et qui a été si relaxant, rafraichissant et ressourçant. Et qui couronne parfaitement une année exceptionnelle en Norvège !

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Dimanche 25 mai

La route du retour





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