Ô miracles de la technologie et du direct qui me permettent de prendre mon petit déj' tout en suivant la conférence de presse de notre président Sarkozy ! Un vrai régal, on en mangerait, bien que rapidement, ça gave.
Je n'ai pas l'intention de faire ici la liste de mes réflexions et réactions à ce discours présidentiel. L'objet de mon message aujourd'hui est le suivant : 400 journalistes étaient présents au palais de l'Elysée ce matin et ont assisté à cette conférence de presse au cours de laquelle le chef de l'Etat a évoqué les thèmes de l'énergie, de l'environnement, du service public, de l'immigration, de la Constitution, des relations internationales, de l'union méditerranéenne ou encore de la notation et de l'éventuel remaniement du gouvernement. De quoi soulever un nombre de remarques, critiques et débats considérables. Pourtant, après que la parole a été donnée à l'assistance afin qu'elle réagisse aux propos du président, il a fallu que la deuxième question soit, en substance : "Et sinon, c'est vrai que vous allez vous marier avec Carla Bruni ?"
Admettons. (Façon de parler, simplement, ce n'est pas mon propos ici)
Les questions s'enchainent pendant 50 minutes. Fin de la retransmission. Il est midi.
Cet après midi, dans les journaux étrangers, et pas les moindres, le premier, et le seul point extrait de la conférence de presse (qui a duré presque 2h), est l'annonce du mariage/de l'officialisation de la relation de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni. C'est vrai que le reste, après tout... quelle importance ? Etrange attitude d'un président qui veut redonner à la France une place prépondérante sur la scène internationale. Sa vie privée masque ses engagements politiques.
The New York Times (journal référence de la gauche libérale américaine)
The Daily Telegraph (quotidien britannique, droite modérée)
The Guardian (quotidien britannique, centre gauche)
Comme dirait M. Cyclopède pour clore sa minute nécessaire... Etonnant, non ?