Martine surfe sur Internet

Petite parenthèse dans mes articles norvégiens !
Attention : ce message s'adresse particulièrement aux hyppocampes qui m'ont rebaptisée (et m'appellent encore) Martine en l'année universitaire 2004/2005... mais je pense que ces quelques images sont susceptibles de faire sourire tout le monde quand même !

Images (bidouillées bien sûr), découvertes sur le blog de Laurel !

Høst = Automne

Depuis deux ou trois semaines, l'automne s'installe doucement... J'ai enfin eu la présence d'esprit d'emporter mon appareil photo en sortant, il allait être trop tard, certains arbres n'ont presque plus de feuilles déjà. Voilà un aperçu de la palette de couleurs qui nous entoure !

Levée de bonheur !

De bon matin (7h00), en ce jeudi 27 septembre de l'an de grâce 2007, au point du jour, la Lune prenait congé du monde noctambule, déjà pâlie par les premiers rayons du soleil. Et j'étais aux premières loges... Les photos rendent mal ce court instant, mais je peux vous dire qu'un spectacle aussi doux au réveil, ça met de bonne humeur !

Relief !

Yeah ! Examen écrit de politics of poverty : done ! Le term paper nous fait bien rigoler après ça ! 3h d'examen tout en anglais et sans dico (pas le temps... et finalement même pas l'utilité, trop la ssecla), et qui l'eut cru ? On a quand même gratté 7 bonnes pages ! Pas peu fières les deux, là ! Pour le détail de notre plaisir, je vous laisse lire dans nos yeux ! C'est génial de se rendre compte de quoi on est capable !

Revue de presse : suite. Et fin

D'où l'intérêt de multiplier les sources. CQFD

En revanche, aujourd'hui, Nicolas a fait un beau discours au sommet de l'ONU, avec des belles expressions qui font rêver comme, en particulier "New Deal". Rien à voir avec les questions tendues des finances et de l'immigration. Alors ça va. Au Figaro, on peut faire une belle Une classée dans la rubrique "politique". C'est vrai quoi, des jours comme ça, ça a l'air de leur paraitre plus évident que d'autres de faire les grands titres sur l'actualité politique. L'équilibre des retraites pour 2012 annoncé par Fillon ? Ah non, quand même, faut pas abuser. Au Figaro, on sait rester sobre. L'endroit de la médaille, oui. Le revers ? Quel revers ?

Le jeu des 7 différences

Comme je suis en pleines révisions pour mon partiel de Politics of Poverty et de jeudi prochain, j'ai le temps de traîner sur Internet, et notamment de prendre des nouvelles de ce cher joyeux bazar qu'est la France. Si, quand même, avouez que c'est toujours le bazar. Et donc je m'informe, je lis, je m'enquiers, je me renseigne, je potasse, de survole, je réagis et je compare (je vous ai dit que j'avais le temps).

Donc, en lectrice avertie, et pour avoir un point de vue le plus complet et neutre possible, je consulte régulièrement les sites web de plusieurs (disons 3. C'est plusieurs 3) journaux franco-français bien connus. Et aujourd'hui j'ai envie non pas de distiller un chapitre météo norvégienne, photos à l'appui, mais de vous faire partager ce qui m'a frappée. Voilà 3 captures d'écran qui illustreront mon propos : les Unes du Monde, de Libération et du Figaro de ce jour, lundi 24 septembre 2007.

Et ma question à 10 000 cacahuètes est la suivante : ces trois feuilles de choux nous informent-elles bien de l'actualité d'un même pays ? En lisant le Monde, et Libération, il semble que les questions de l'immigration (nouvelles lois sur le regroupement, tests ADN, quotas d'expulsions...), de l'économie (revers des décisions prises cet été, déficit de la Sécu...), du sommet de l'ONU ou encore des cotes de popularité du Président et de son Premier sinistre soient au premier rang des préoccupations. J'ai l'impression aussi que ce sont les problèmes qui concernent les lecteurs et plus généralement les Français et qu'il est donc normal/approprié de les trouver à la Une.

En revanche, je m'explique mal et je m'étonne que dans ce contexte de malaise (relatif me diront certains, certes, mais malaise quand même, encore et toujours, économique et social surtout), un quotidien national comme le Figaro ne juge pas intéressant d'évoquer ces sujets et préfère donner la vedette à la saga Naceri... Je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça ressemble au tournant people que le monde politique français semble résolu à prendre.

Remarques (pertinentes) :

1) Les captures d'écran ont été prises au même moment à 30 secondes près. Cependant il est vrai que les pages Internet de ces journaux sont réactualisées plusieurs fois dans la journée (restons un minimum objectifs et francs. Mais n'empêche !)

2) Cliquez sur les photos pour les voir en plein écran !

3) N'hésitez pas à réagir !

4) Après ce vibrant hommage à Isabelle H., son cours de communication et politique et ses revues de presses et à Max S. et à son cours d'information, communication et sciences sociales, promis retour d'articles plus divertissants et exotiques (peut-être sur la Suisse, comprenne qui pourra) très bientôt ! (Décidément, j'adore le concept des parenthèses)

Le septième jour, Dieu créa le fromage, et vit que c'était bon.

L'heure est venue de lever le voile sur une aventure postale franco-norvégienne, initiée par Pascale, dont le pseudo politique n'est autre que Charles VII (tout le monde n'a pas l'indescriptible honneur d'être adoubé par JP Che.) Pleine de bons sentiments et de compassion envers ses compatriotes expatriées au pays du fromage au caramel (donc ça c'est nous hein), Pascale décida il y a maintenant 3 semaines de nous envoyer un colis de ravitaillement version "le cru du terroir". On peut voir que ce n'était pas sa première initiative postale. Pour ménager son effet de surprise, elle a d'abord voulu tenir secret le contenu du paquet. Mais au bout d'une bonne semaine sans accusé de réception, l'inquiétude qui l'envahit la poussa à nous révéler son terrible secret : le colis contenait du FROMAGE (je l'écris en majuscule pasque c'est du vrai fromage cette fois). Tout espoir semblait perdu après trois semaines d'attente. Mais la douane norvégienne aurait-elle pu faire main basse sur un si précieux paquet ? (hypothèse formulée à la suite de la remarque suivante : les Norvégiens n'ont qu'une approche très vague du concept "fromage")

Et, finalement, en l'an de grâce 2007, à l'aube du 17 septembre, dans le petit matin indécis et frais, en fait non, c'était en fin d'après midi. Marie rentre de la case boîte aux lettres sans passer par la case départ, sans récupérer 10 000 francs en billets de monopoly et sans passer par la cage d'escalier (ahah) chargée d'un fardeau odorant. Alleluia !

Voici donc en images (quoi que l'odeur soit des plus évocatrices, mais bon la technologie a ses limites !) le déballage du colis qui accapara tant Les Pensées de Pascale (oui, bon, j'arrête). La scène a lieu dans la chambre de Marie (je situe l'action dans son contexte olfactif).

Fromages, mais aussi bonbons, chocolats, bières belges, saucisses des ardennes, speculos, et encore du chocolat belge, on va pouvoir tenir un siège ! Le tout livré avec le mode d'emploi dédicacé. La clâââsse !

Cliché destiné à vous montrer les multiples précautions prises par l'envoyeur : de quoi dissuader les non-initiés (mais Raphaële est restée vaillante toute la soirée).

S'ensuivit un festin sous les étoiles osloïtes, à base de pommes de terre et münster fondu ! On a prévenu nos colocs qu'il ne faut pas se formaliser de l'odeur, tout va bien, pas de danger sanitaire... Mais personne n'a encore voulu goûter avec nous le fromage français ! Commentaire de Marco (ours slovène de son état qui trouve par ailleurs que quand les hommes parlent français, on dirait pas la même langue que quand c'est les femmes qui le parlent... ) : "Oh no thank you, I think I'm done with trying French food !"

Merci Pascale ! =) Tu veux qu'on te poste du pudding de poisson avec un peu de fromage au caramel entre deux Wasa en échange ?

Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vivre

Depuis un peu plus d'un mois, on vit norvégien, on achète norvégien (et on paye norvégien), on dort norvégien, on visite norvégien, on téléphone norvégien, on écrit, et même on parle un peu norvégien... Mais pour penser norvégien, il faut passer l'épreuve ultime : manger norvégien. Le baptême du feu. Au bas mot. Ou presque. Ce soir donc, réunis à 8 dans une cuisine norvégienne, nous avons mangé norvégien. Saucisson d'âne, saucisse de dinde, saucisse de poisson, saumon (mention spéciale du jury), fromages en tubes aromatisés aux bacon/crevettes/dinde/poisson, et bien sûr l'inévitable geitost (je tiens à signaler aux connaisseurs que j'ai fini ma part, je pense que ça mérite un minimum de respect). Le tout accompagné de Wasa et/ou de pain noir ou aux céréales.

Bilan mitigé. Pour ma part, le saumon fumé reste le grand gagnant, toutes catégories confondues, de ce repas initiatique ! Simple et efficace comme recette ! pourquoi s'embêter à faire de la purée de poisson pour le transformer en saucisse insipide ? L'avis général étant d'ailleurs que rien n'a de goût franc/fort (ahah). Anyway, le dessert a réconcilié toutes les papilles : fondant au chocolat et son manteau glacé à la vanille sur compotée de fruits de saison (pommes, pêches, bananes). Je parle juste du dessert pour vous faire baver d'envie, pasque je crois que le chapitre gastronomique norvégien n'atteindra pas cet objectif...

Et maintenant la même chose que mon blabla, mais en couleurs :

PS : message personnel --> cf titre : je ne suis pas un ogreuuuh ! ça n'a rien à voir, c'est juste une citation d'un personnage célèbre (Obélix je crois. Qui n'est pas gros. Par ailleurs.)

Vu d'ici... il doit être 17h58... déjà ? !

Beau temps pour la saison, pas vrai ?
Hum... Après avoir été coincée 20 bonnes minutes dans un ascenseur hier soir, en compagnie de 8 autres personnes (cf Pierre Desproges encore une fois, mais ça faisait pas rire tout le monde), j'apprécie à leur juste valeur mes 12 m², et jme dis que c'est l'occasion de vous faire visiter pour de la vraie. Bon alors pour la qualité de la vidéo, faudra repasser hein, mais ça doit pouvoir vous donner une idée un peu plus précise des dimensions que de simples photos. Ah oui : samedi, jour de lessive... Mais vous remarquerez que j'ai fait de gros progrès en matière d'accessibilité des infrastructures pendant les travaux. Mais je m'égare. Quoi que dans 12 m²... Note à benet : soleeeeeeil ! Sola skinner i Oslo ! Voilà. Pi pour le fond sonore de la scène tournée en extérieur, le son n'est ptet pas idéal, mais grosso modo, imaginez que vous êtes rue de la Blanchisserie côté stade !

Ha det bra !

Un mois plus tard...

Et voilà... à peine plus d'un mois de résidence en Norvège, et déjà des indices de sédentarisation plein mon sac... Comme ne le montre pas trop la photo, le permis de séjour a des dimensions fort pratiques : il a été conçu pour ne loger dans aucun compartiment de mon portefeuille, pourtant bien pensé. Carte d'étudiant qui m'ouvre les portes des installations sportives universitaires (qualité irréprochable, mention spéciale à la piscine et son sauna !), et carte de transport : 50€ par mois, y'a intérêt à savourer chaque minute du trajet ! ma panoplie se complète doucement. Bientôt la carte bancaire made in Norway ! Et d'ici quelques mois, quand je n'aurai plus besoin de demander mon chemin, je pourrai le faire en norvégien avec mon accent qui fait "authentique" !
=) quoi, on peut rêver !

Cosmopolitons !

Petit repas français pour les colocs de Raph, au 3ème étage (2ème pallier donc, à la mode norvégienne, si vous avez bien tout suivi). Quiche lorraine, salade composée et fondue au chocolat : les invités étaient ravis ! Un repas à l'image de la vie à Kringsjå : convivial, chaleureux et bon enfant ! Bientôt au menu : Pologne, Taïwan, Chine... Découvrir et rencontrer, c'est l'aspect le plus enthousiasmant du séjour !

Le monde est food food food !

Bienvenue dans mon frigo norvégien ! Comme dans "l'Auberge Espagnole" (Cédric Klapisch, à voir d'urgence), chacun a son étage... certains prennent leurs aises, d'autres stockent des trucs bizarres (la gastronomie bulgare, ça fait réfléchir à la fameuse sentence "tous les goûts sont dans la nature"... Qui veut goûter leur fromage texture frangipane mais de couleur blanche, qu'elles tassent dans des pots de confitures vides ?) Pour continuer la rubrique shopping qui se mange, deux -trois infos : sachez que le lait se vend exclusivement frais (la pasteurisation ? c'est quoi ça ?) et à 2€ le litre. Ce qui est très pratique ET bon marché donc. Des fois, y'a de la vraie moutarde de Dijon (jon) et alors là, c'est bien, mais sinon, ce qui se fait de mieux, c'est la moutarde à moitié sucrée, dans le genre de celle qu'on met dans les hot dogs. Y'a aussi une sorte de mayonnaise aux crevettes ou au poisson, qui se vend en tubes... What else ? Concombres sous plastique, oignons de la taille d'oranges, une ribambelle de pains de toutes les couleurs, toutes les textures, toutes les céréales... là, y'a que l'embarras du choix. Passons le rayon "fromage" allègrement, sauf pour ceux qui se délectent de l'association fromage/caramel. Cependant, à l'impossible nul n'est tenu.

Laissons un peu la bouffe de côté, car les rayons de la supérette "Kiwi" du Studentby recèlent d'autres secrets étranges. De sacs poubelle point ! Ah si, volume : 100 litres. De serpillère, que nenni ! Et autre détail auquel on n'est pas habitués en France : les bouteilles sont consignées...

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de tractopelles.

Jesus can walk on water. But Chuck Norris can walk on Jesus

Kringsjå by night ! Ca a son charme si on veut ! Les jours raccourcissent considérablement : en un mois, on a du perdre au moins une heure de soleil. Comme en France, on passe à l'heure d'hiver le 28 octobre... Mais il va falloir se faire à l'idée de se laisser rattraper par la nuit assez rapidement !

Ce dimanche studieux vous est présenté par le thé T******s au fruits rouges

Et donc, aussi, je travaille. En tous cas cet après-midi, j'ai travaillé. La preuve :

Bon, ça c'est pour vous montrer mon bureau, après vous avoir fait visiter ma buanderie.

Mais le problème (ou l'avantage) de cette chambre, mis à part ses généreux 12m², c'est sa grande fenêtre, que dis-je, son immense baie vitrée. Et quitte à vous rendre jaloux, je vous laisse admirer ce qu'on voit à travers cette, donc immeeeense baie vitrée (qui par ailleurs requiert une certaine dextérité quant à sa manipulation, oui c'est un détail, mais la vie est faite de détails mes amis. Ainsi, donc, fermons les parenthèses, car toutes les bonnes choses ont une faim.(sic et c'est pas moi qu'a commencé, c'est la faute que j'ai présenté Boris Vian à Raph)(tu vois ?)(t'as vu ?))

Et enfin (je vais la faire sobre celle là, vu que j'ai un peu chargé la dernière remarque)(non ? ah, si vous trouvez ? ah.) Enfin voilà, je vois ça aussi par ma fenêtre du septième étage*... Comme quoi, je ne suis pas trop dépaysée...

*NB : en Norvège, le premier étage est (pour d'obscures raisons) ce que nous appelons en France (fort à propos de surcroit) le rez-de-chaussée. Le 7ème étage norvégien équivaut donc au 6ème étage français. Et, étant donné que mon hamster chausse du 43, quel est l'âge du capitaine ?

Sèche linge en panne et gestion de l'espace / aménagement du territoire...

Les jours de lessive, quand le sèche linge fait la tronche, ma chambre ressemble à ça... C'est chatoyant, coloré, distrayant, tout ça... mais pour passer de ma porte à mon bureau, c'est le parcours du combattant ! On a les loisirs qu'on peut !