Dimanche 1er août. Départ programmé vers 17h pour Palmyre, avec Camille et Angèle. C'est notre première expédition toutes seules entre non-arabophones, direction le cœur du pays. Première étape, la gare routière de Damas. Le guide annonce un départ en car toutes les demi-heures. La jeune femme du guichet nous annonce un départ pour 23h30. (NB : au guichet, nous découvrons les pratiques autochtones/masculines : je passe devant, je prends ton tour, je ne m'ecuse pas, je fais semblant de ne pas comprendre, je ne suis pas embarrassé, j'essaie de continuer à te piquer ta place avec le sourire. C'est le jeu, tiens, laisse passer mon pote aussi)
Bien. Nous hésitons à retourner attendre chez Marie et François (cliiiiiim !) (et un peu chahutées dans notre noviciat de la culture locale) (des vraies filles quoi), mais pour sauver notre honneur de baroudeuses amatrices (ah !), nous décidons d'attendre sur place. Pendant 5 heures. Par 50 degrés à l'ombre. J'exagère à peine. La nuit tombe. 45 degrés la nuit. Jeux de patience, certes postales et épluchage du guide du routard. 23h30, nous trouvons le bon car, nos places et c'est parti dans la nuit syrienne, à travers le désert. Peu (pas) de touristes à bord, ambiance sommeil. Vers 2 h du matin, le car nous dépose à "Tadmour" (Palmyre, en arabe... mais pourquoi est-ce qu'on traduit des noms propres de façon aussi biscornue ?)... gare routière, nuit... un taxi improvisé nous emmène à l'hôtel que nous avons réservé (et dont le gérant avait proposé de venir nous chercher mais s'est endormi sur son canapé, comme on va le découvrir, après être allé nous attendre à la gare routière au mauvais horaire). Au premier carrefour il s'arrête et ouvre sa fenêtre pour demander son chemin à quelqu'un. Nous sommes rassurées. Il nous dépose devant l'hôtel où nous découvrons Momo, gracieusement endormi devant la télé. Il nous emmène à notre chambre, et comme il est près de 3 heures, nous renonçons à nous lever aussi tôt que prévu le lendemain matin.
Lundi 2 août. Lever à 9h, petit dèj syrien... hummm ! Thé (lipton, rien d'autre en Syrie), olives, marmelade d'abricots, labneh (fromage "aigre"), pain plat, beurre-crème, fromage de brebis. Yallah !
Bien. Nous hésitons à retourner attendre chez Marie et François (cliiiiiim !) (et un peu chahutées dans notre noviciat de la culture locale) (des vraies filles quoi), mais pour sauver notre honneur de baroudeuses amatrices (ah !), nous décidons d'attendre sur place. Pendant 5 heures. Par 50 degrés à l'ombre. J'exagère à peine. La nuit tombe. 45 degrés la nuit. Jeux de patience, certes postales et épluchage du guide du routard. 23h30, nous trouvons le bon car, nos places et c'est parti dans la nuit syrienne, à travers le désert. Peu (pas) de touristes à bord, ambiance sommeil. Vers 2 h du matin, le car nous dépose à "Tadmour" (Palmyre, en arabe... mais pourquoi est-ce qu'on traduit des noms propres de façon aussi biscornue ?)... gare routière, nuit... un taxi improvisé nous emmène à l'hôtel que nous avons réservé (et dont le gérant avait proposé de venir nous chercher mais s'est endormi sur son canapé, comme on va le découvrir, après être allé nous attendre à la gare routière au mauvais horaire). Au premier carrefour il s'arrête et ouvre sa fenêtre pour demander son chemin à quelqu'un. Nous sommes rassurées. Il nous dépose devant l'hôtel où nous découvrons Momo, gracieusement endormi devant la télé. Il nous emmène à notre chambre, et comme il est près de 3 heures, nous renonçons à nous lever aussi tôt que prévu le lendemain matin.
Lundi 2 août. Lever à 9h, petit dèj syrien... hummm ! Thé (lipton, rien d'autre en Syrie), olives, marmelade d'abricots, labneh (fromage "aigre"), pain plat, beurre-crème, fromage de brebis. Yallah !
Ainsi lestées, nous partons à la découverte, enfin !, du site de Palmyre. Il est près de 10h, et il fait certainement déjà plus de 45 degrés... et pas d'ombre. Ces conditions rendent la marche un peu pénible et nous contraignent à adopter un rythme adapté, plus lent et mesuré... Difficile pourtant de se contenir devant le spectacle qui s'offre à nous ! "Les bras m'en tombent à couper le souffle", si vous voulez, pour donner une idée... Petit tour d'horizon...
Les tetrapyles. Signalaient le carrefour des quatre grandes routes qui se rejoignaient à Palmyre et en faisaient un carrefour de l'orient et une place commerciale majeure.
La colonnade, longue de deux kilomètres et toujours debout, en grande partie, donne une idée de l'échelle de la ville.
Au bout de la colonnade s'élève l'arc de triomphe, porte splendide... L'endroit que j'ai préféré sur le site.
Prom'nons nous à Palmyre, pendant que le soleil brille...
Evidemment, en photos, toutes ces merveilles ne sont plus qu'un enchainement de colonnes en ruines, de vieilles pierres ridées et de sculptures ébréchées... Go and see for yourself...
En arrivant sur le forum...(à gauche la porte d'entrée pour les hommes, à droite, celle pour les caravanes de dromadaires)
... nous faisons la connaissance d'un bédouin qui nous offre le thé et nous présente son scorpion empaillé, avec une petite visite du forum, dans un anglais coloré et chaleureux.
C'est l'heure de la pause déjeuner, sponsorisée par le Routard : nous trouvons un bouiboui désert pour nous restaurer à la mode syrienne.
Délicieux falafels, assiettes kitchissimes, salade concombres-tomates-menthe-vinaigrette/citron divine, et choses violettes marinées dans du vinaigre (folkloriques mais assez papilles-unfriendly).
Sur ce, nous partons à la découverte de la vallée funéraire et de ses tombeaux
Sur ce, nous partons à la découverte de la vallée funéraire et de ses tombeaux
Entrée du tombeau souterrain...
Erosion des siècles de soleil et de vent
En fin de journée, direction la citadelle pour observer le site de haut et de loin, au coucher du soleil.
Arc de triomphe et citadelle. Mamma mia...
Photo souvenir avec Momo, 3 touristes, et la tourista.
1 commentaire:
Bonjour,
Tout cela, c'était avant, bien sûr...
Je prépare un article sur la mort de Khaled al-Asaad.
Merci de partager vos périples avec autant de spontanéité et beaucoup de coeur.
Si vous le vouliez bien, je ferais mention de votre blog par un raccourci.
Cordialement,
Arlequin
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