Prendre le bus à Saint Petersbourg et à Moscou, c'est l'aventure ! Aux arrêts de bus, aucun plan du réseau ni aucun horaire de passage ! C'est un mystère que nous avons peu étudié, mais nous avons quand même utilisé le bus pour aller de chez Maria au centre de SPB et vice versa. C'est elle qui nous a indiqué le numéro du bus que nous devions prendre : K 209.
Pour prendre le bus, c'est assez simple : postez-vous aux alentours d'un arrêt (signalé par un panneau ou un abribus) et attendez que l'objet de vos désirs se pointe tous pneus dehors et à vive allure. En principe, ce dernier va s'arrêter juste assez longtemps pour vous laisser monter.
Pour prendre le bus, c'est assez simple : postez-vous aux alentours d'un arrêt (signalé par un panneau ou un abribus) et attendez que l'objet de vos désirs se pointe tous pneus dehors et à vive allure. En principe, ce dernier va s'arrêter juste assez longtemps pour vous laisser monter.
Une fois à l'intérieur, il faut payer son droit de voyager. Les tarifs varient de 15 à 20 roubles sans qu'on comprenne trop pourquoi. Soit un contrôleur est dans le bus et vient vers vous pour que vous payiez votre place, soit, comme sur la photo ci-dessus, vous allez avoir affaire au chauffeur. Il y a un espace surélevé à sa droite, avec une petite cagette où est rangée sa monnaie. Vous déposez vos billets à côtés, et le chauffeur se charge de vous rendre la monnaie à un feu rouge, ou bien en doublant un autre bus, ou bien en fumant et en répondant à son portable. Quand le bus est bondé (souvent), vous ne pouvez pas progresser vers le fond du bus. La coutume est alors, pour ceux qui sont au fond, de faire passer leur argent de main en main et jusqu'à vous, dernier maillon de la chaîne, mais non russophone, en vous indiquant parfois le nombre de billets qu'ils souhaitent. Vous déposez l'argent près du chauffeur qui vous rend la monnaie à refaire passer de main en main, jusque tout au fond du bus.
Notons que vue l'affluence, il serait aisé de rester dans son coin, tout au fond, et de ne pas payer. Mais les gens se font confiance (confient leur argent à une chaîne de personnes inconnues et en tous genres) et paient systématiquement leur ticket. Comme nous l'avons pourtant testé une ou deux fois, personne ne vient vous réclamer de payer (en cas d'absence de contrôleur) si vous ne vous présentez pas au chauffeur avec l'argent du ticket.
Notons que vue l'affluence, il serait aisé de rester dans son coin, tout au fond, et de ne pas payer. Mais les gens se font confiance (confient leur argent à une chaîne de personnes inconnues et en tous genres) et paient systématiquement leur ticket. Comme nous l'avons pourtant testé une ou deux fois, personne ne vient vous réclamer de payer (en cas d'absence de contrôleur) si vous ne vous présentez pas au chauffeur avec l'argent du ticket.
Pour descendre du bus, plusieurs solutions. Compter sur sa bonne étoile (à savoir : un indigène demande au chauffeur de s'arrêter à un endroit proche de là où vous vouliez descendre), ou sur la bonne humeur du chauffeur qui va alors tenir compte des stations officielles de son parcours. En règle générale, les gens interpellent le chauffeur et qui les fait descendre à peu près n'impote où, comme ça les arrange.
Détails supplémentaires : pas de bus "standard", mais des dizaines de modèles de bus. Conduite souvent rapide et parfois approximative... ne jamais sous estimer le taux d'alcoolémie du chauffeur et de vos compagnons de route. Et la circulation dans ces villes immenses étant ce qu'elle est, mieux vaut partir en avance !
1 commentaire:
Cà rappelle un tout petit chouia le bus de Porto!
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